Le nombre de demandes d'asile continue à baisser

Le nombre de demandeurs d'asile a été particulièrement faible le mois dernier. Par rapport à l'année dernière, il est même question d'une réduction de moitié. Il est également remarquable que la Syrie ne figure plus depuis longtemps dans le top 3 des pays d'origine. C'est ce que rapporte le secrétaire d'État à l'Asile et la Migration, Sammy Mahdi, qui a fait aujourd'hui une visite de travail au Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA). 

En 2021 également, le nombre de demandes d'asile reste extrêmement faible. De plus, les chiffres semblent encore diminuer en janvier. Par rapport à l'année dernière, les chiffres ont même baissé de moitié, passant de 2.739 en janvier 2020 à 1.363 le mois dernier. Par rapport à décembre 2020, nous constatons également une nette différence. À l'époque, 1.879 personnes avaient encore déposé une demande d'asile. 

Sammy Mahdi : « Le nombre de demandes d'asile est toujours difficile à prévoir, mais il est indéniable que la Covid a un impact sur nos chiffres en matière d'asile ». 

Un constat frappant dans les chiffres est que, pour la première fois depuis longtemps, la Syrie ne figure plus dans le top 3 des pays d'origine. Les Afghans restent le groupe le plus important, bien que le nombre de demandes pour ce pays ait également diminué de manière significative. Deux pays d'origine qui restent néanmoins stables sont l'Erythrée et la Somalie. 

Sammy Mahdi : « Une fois de plus, les chiffres nous apprennent surtout que des facteurs externes influent sur notre politique. La situation préoccupante de l'Éthiopie voisine et le Brexit pourraient être des facteurs déterminants. En tout cas, nous suivons la situation de près ». 

Tableau comparatif des mois précédents 

Tableau comparatif des années précédentes - mois de janvier 

Tableau des demandes introduites 

Cet après-midi, Mahdi a reçu une explication du CGRA sur la façon dont ils accomplissent leur tâche essentielle dans la chaîne d'asile en pleine crise de COVID. Les mesures sanitaires ne facilitent pas les auditions auxquelles ils doivent procéder. Afin de parvenir à des procédures avec des délais de traitement plus rapides, des investissements seront également réalisés au niveau du personnel du CGRA.