Communiqué de presse

Mahdi augmente la capacité des centres fermés

Le secrétaire d'État à l'Asile et la Migration, Sammy Mahdi, prévoit des places de quarantaine supplémentaires dans les centres fermés. Leur nombre passera de 46 à 60, ce qui signifie que davantage de places pourront être utilisées dans les centres fermés. 

 

Les mesures liées à la pandémie de COVID ont également un impact sur la capacité des centres fermés. Dans des circonstances normales, la capacité maximale est de 619 places. Ce nombre a été réduit à 294 places pour des raisons sanitaires. L'occupation effective est beaucoup plus faible. Le nombre moyen de personnes en séjour illégal qui sont détenus en Belgique n’est que de 150. La raison en est le goulot d'étranglement qui est apparu en raison du nombre limité de places de quarantaine. C'est pourquoi Mahdi a décidé de prévoir des places de quarantaine supplémentaires. 

 

« En prévoyant des places de quarantaine supplémentaires, nous augmentons la capacité effective des centres fermés. Il est très important que, même en période de COVID, nous puissions continuer à mettre en œuvre notre politique de retour proactive. Et ce, en continuant à nous focaliser sur les personnes susceptibles d'être éloignées et ayant commis des actes criminels », Mahdi explique. 

 

Les mesures liées à la pandémie de COVID continuent de s'appliquer dans les centres fermés. Toute personne entrant dans un centre fermé doit être testée et mise en quarantaine. Le secrétaire d'État Mahdi veut encore prendre des mesures supplémentaires pour garantir la sécurité des résidents et du personnel. De propres machines de désinfection ont été achetées afin de ne pas perdre de temps à désinfecter les chambres. Les firmes externes ne peuvent en effet pas venir immédiatement sur place pour effectuer la désinfection, de sorte qu'une chambre ne peut pas être utilisée pendant quelques jours. 

 

Sammy Mahdi : « Malgré les restrictions de voyage, nous continuons à faire tout notre possible pour renvoyer les personnes qui n'ont pas le droit de séjourner sur notre territoire. Le retour est une mission essentielle, même en période de COVID. »