Mahdi tend la main aux pays africains pour une migration plus contrôlée
Hier s'est tenue une conférence ministérielle entre l'Union européenne et l'Union africaine sur la gestion des flux migratoires. La lutte contre les causes profondes de la migration, la lutte contre le trafic d'êtres humains, les canaux de migration contrôlée et le retour ont été abordés. Sammy Mahdi, secrétaire d'État à l'Asile et la Migration, précise : « Les raisons pour lesquelles les migrants parcourent des milliers de kilomètres pour se rendre en Europe sont nombreuses. Il est dans l'intérêt de tous de renforcer les pays africains afin que les gens puissent construire une vie durable dans leur propre pays. Nous devons nous préparer à une ère post-covid. La crise du coronavirus aggrave la situation économique de nombreux pays. Il est essentiel d'investir dans les résidents des pays d'origine et de s'engager dans des accords contraignants dans le cadre du retour. »
Concrètement, il a été convenu de miser sur des campagnes d'information, y compris via les médias sociaux, comme pilier important de la lutte contre les routes de trafic illégales. Les pays souhaitent également examiner comment le secteur privé peut être davantage impliqué dans le débat sur la migration. Les offres d'emploi satisfaites offrent des opportunités à tous.
Toutes les parties réunies autour de la table s'accordent à dire que nous devons empêcher la migration illégale et promouvoir les voies de migration légales et sûres. Les principaux pays africains d'origine sont l'Algérie, l'Égypte, la Libye, le Mali, la Mauritanie, le Maroc, le Niger, le Sénégal et la Tunisie. Plusieurs pays européens ont souligné qu'une histoire plus large de la migration ne peut être séparée d'une meilleure politique de retour. Mahdi : « Le pacte européen sur la migration doit être mis en place le plus rapidement possible, afin que nous puissions immédiatement faire la distinction à la frontière européenne entre ceux qui ont réellement besoin de protection et ceux qui n'en ont pas besoin. Les pays d'origine devront coopérer à une meilleure politique de retour, cela fait maintenant l’unanimité en Europe. Il est grand temps d'agir.